Chantal

Chantal s’est installée le 1er août 1991 sur l’exploitation familiale de grandes cultures (céréales, betteraves, luzerne, tournesol, oeillette).

« Ces dernières années étaient de plus en plus dures en termes de trésorerie, avec des charges de plus en plus importantes et des produits en diminution. Ma banque ne voulait plus m’accompagner.

Courant septembre, j’ai fait part à ma comptable de cesser mon activité agricole, mais je ne savais pas comment faire. Ma comptable m’a conseillé le dispositif Réagir. J’avoue avoir eu du mal à me décider à le contacter, trouvant toujours un prétexte. Et puis j’ai osé.

Sur les conseils de mon accompagnateur Réagir, j’ai rencontré un travailleur social de la MSA, avec ma fille qui était aide familiale sur l’exploitation, sans rémunération. Cette dernière me conseille de rencontrer des personnes en difficultés comme moi lors de réunions.

Nous avons réfléchi ensemble à mon arrêt d’activité : demande aux fournisseurs de patienter en attendant une solution, conseil d’aller voir un juriste. Par hasard, j’ai fait part à mon voisin, lui-même agriculteur, de mon intention d’arrêter. Ce dernier m’apprend que son fils désire s’installer. Nous avons alors rencontré ensemble le juriste, et tout est allé vite.

Nous avons créé une SCEA le 1^er mars 2017, dont je suis la gérante avec 99% des parts, mon associé disposant d’une part. La vente de mes parts s’étalera jusque 2018.

Maintenant, j’attends de pouvoir rembourser mes dettes grâce à la vente de mes parts et je pense que le stress étant chassé, je vivrais plus sereinement. »

Que conseillerez-vous à un agriculteur en difficulté ?

Aujourd’hui, si je peux conseiller un agriculteur en difficulté, sans hésiter je lui conseille Réagir. Les personnes savent écouter et conseiller.

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